« Nous saluons l’accord de Suède », a déclaré sur Twitter le ministre d’Etat aux Affaires étrangères Anwar Gargash.
Il a attribué cet accord à « la pression militaire » exercée, selon lui, par les forces de la coalition sur Hodeida contrôlée par les rebelles Houthis.
Il a révélé que 5.000 soldats de son pays étaient engagés dans l’offensive lancée par la coalition menée par l’Arabie saoudite contre Hodeida, dont le port est essentiel pour l’acheminement de l’aide humanitaire et les importations du Yémen en général.
Le chef de l’ONU, Antonio Guterres, a annoncé une trêve à Hodeida à l’issue de pourparlers de paix entre des représentants du gouvernement yéménite et des rebelles.
L’accord prévoit un retrait des forces gouvernementales et rebelles de la ville et du port. L’ONU jouera un « rôle clé » dans le contrôle de ce port de la mer Rouge par où transite la plupart de l’aide humanitaire destinée au Yémen, a précisé le secrétaire général de l’ONU.