Le Imula, navire présumé sri-lankais a été signalé lundi vers 18H30 (15H30 à Paris) au centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (CROSS) de La Réunion.
« Aucun signe visible d’avarie du navire n’est constaté. Environ 70 personnes sont présentes à bord dont 5 enfants et 8 femmes », a indiqué la préfecture dans un communiqué. La nationalité des passagers « n’est pas confirmée à ce stade ».
Le bateau est attendu mardi dans la matinée au grand port maritime de La Réunion, « où tous les passagers seront pris en charge pour une évaluation sanitaire et administrative » ajoute la préfecture.
Si la provenance du navire se confirme, ce sera la sixième fois depuis mars 2018 qu’un bateau de migrants sri-lankais tente d’accoster sur l’île française de l’Océan Indien, alors que les cas étaient inexistants auparavant.
Un peu plus de 4.000 km séparent La Réunion du Sri Lanka.
Il « y a manifestement des filières d’immigration illégales qui sont à l’oeuvre », avait déclaré Frédéric Joram, secrétaire général de la Préfecture de La Réunion, fin décembre à la presse locale.
Le 17 janvier dernier, le secrétaire d’État auprès du ministre de l’Intérieur, Laurent Nuñez, avait indiqué que plusieurs navires avaient été « empêchés de quitter le Sri-Lanka pour se rendre à La Réunion » et annoncé un renforcement de la surveillance des côtes réunionnaises.
La dernière arrivée remonte au 26 décembre 2018 lorsqu’un bateau de pêche sri-lankais transportant sept migrants a accosté à La Réunion. Les occupants ont été reconduits dans leur pays peu de temps après.