« Nous pensons que le JCPOA est un bon accord », a déclaré Mohammed Alhakim en utilisant le nom officiel de l’accord signé par l’Iran en 2015 avec la Russie, la Chine, la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni et les Etats-Unis.
« Nous encourageons le gouvernement iranien à rester fidèle au JCPOA et à l’esprit de l’accord », a-t-il dit lors d’un point de presse à Oslo dans le cadre d’une conférence sur la lutte contre les violences sexuelles.
Les relations déjà tendues entre Washington et Téhéran se sont encore envenimées ces dernières semaines.
L’Iran a suspendu certains de ses engagements pris en vertu de l’accord encadrant son programme nucléaire, un an après le retrait américain de ce texte, tandis que l’administration Trump a renforcé ses sanctions contre l’économie iranienne.
Le Pentagone, qui a déjà dépêché dans la région un porte-avions, un navire de guerre, des bombardiers B-52 et une batterie de missiles Patriot, envisage d’envoyer des troupes supplémentaires au Moyen-Orient, a annoncé jeudi le ministre américain de la Défense, Patrick Shanahan.
« Un nouveau conflit dans la zone est la dernière chose dont nous ayons besoin. Nous avons déjà eu beaucoup de conflits dans la zone », a souligné M. Alhakim vendredi.
« Je ne pense pas que quiconque veuille d’un pétrole à 200 dollars le baril dans un futur proche », a-t-il précisé.
L’Irak s’est dit disponible pour contribuer à une désescalade. Mardi, le Premier ministre irakien Adel Abdel Mahdi avait annoncé que son pays avait l’intention d’envoyer « très prochainement » des délégations aux Etats-Unis et en Iran pour tenter d’apaiser les tensions entre les deux pays.