« Nous voulons être protégés au Moyen-Orient », a déclaré depuis la Maison Blanche le président américain.
« Nous allons envoyer un nombre relativement faible de troupes, pour la plupart préventives, et certaines personnes très talentueuses se rendent au Moyen-Orient en ce moment », a dit le locataire de la Maison Blanche avant de s’envoler vers le Japon. « Ce sera environ 1.500 personnes », a-t-il précisé.
Cette annonce intervient au moment où les relations déjà tendues entre Washington et Téhéran se sont envenimées depuis le début du mois: l’Iran a suspendu certains de ses engagements pris en vertu de l’accord de 2015 encadrant son programme nucléaire, un an après le retrait américain de ce texte, tandis que l’administration Trump a renforcé ses sanctions contre l’économie iranienne.
Le chef du Pentagone avait affirmé jeudi que Washington réfléchissait à l’envoi de troupes supplémentaires dans le cadre d’une réflexion pour améliorer « la sécurité » des forces américaines au Moyen-Orient.
Patrick Shanahan avait néanmoins démenti les chiffres qui circulaient dans la presse américaine.
« Ce n’est pas 10.000, ce n’est pas 5.000. Ce n’est pas exact », avait indiqué le ministre américain de la Défense.
Le Pentagone a dépêché dans la région un porte-avions, un navire de guerre, des bombardiers B-52 et une batterie de missiles Patriot, le conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, John Bolton, évoquant « des indications inquiétantes d’escalade » de Téhéran.