« L’Université de Corse a fait face à une cyberattaque. Néanmoins, les étudiants peuvent se connecter à leur environnement numérique de travail (ENT) et à leurs boîtes mails universitaires. Les sites internet de l’università sont également accessibles », a indiqué mardi soir sur son compte Twitter l’université, située à Corte, dans le centre de l’île.
« Le bâtiment administratif fonctionne, nous avons pu rallumer aujourd’hui nos ordinateurs après vérification par les services informatiques », a indiqué mercredi à l’AFP une porte-parole de l’université précisant que « les informaticiens continuaient de travailler service par service pour vérifier l’ensemble des ordinateurs ».
« Une enquête pour intrusion dans un système de données informatiques a été ouverte » et confiée à la gendarmerie de Corte, a précisé à l’AFP Caroline Tharot, procureure de la République de Bastia. Une première intrusion a eu lieu le 27 avril et une deuxième au cours du week-end dernier, a-t-elle précisé.
« Le risque est bien sûr que les auteurs soient domiciliés à l’étranger comme c’est souvent le cas avec ce type de mode opératoire », a ajouté Mme Tharot.
Outre la plainte à la gendarmerie, l’université a prévenu l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSII) ainsi que le CNRS avec lequel elle collabore en matière de recherches.
Le cryptovirus, un ransomware de type Dharma, a encrypté l’ensemble des fichiers et notamment des fichiers système, ce qui empêche le fonctionnement des ordinateurs infectés. Les pirates informatiques proposent de débloquer les systèmes en échange du paiement d’une rançon.
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