Un porte-parole des pompiers a rapporté de son côté avoir éteint mardi trois incendies en Israël causés par des ballons incendiaires lancés depuis la bande de Gaza.
Israël impose un strict blocus terrestre, maritime et aérien à l’enclave palestinienne contrôlée par le mouvement islamiste Hamas depuis plus d’une décennie.
Sans indiquer si la décision d’Israël était une réponse au lancer de ballons incendiaires, la responsable israélienne a précisé, sous couvert d’anonymat, que la zone de pêche avait été réduite dès mercredi, un jour après l’annonce par l’Etat hébreu de son élargissement à 15 milles nautiques.
Les limites au-delà desquelles la marine israélienne arraisonne, voire ouvre le feu sur les bateaux palestiniens, varient en fonction des tensions. Elles ont été réduites jusqu’à trois milles nautiques ces dernières années.
Quinze milles est la plus grande distance autorisée par Israël depuis des années. Cela reste inférieur aux 20 milles convenus par les accords israélo-palestiniens d’Oslo des années 1990, disent les organisations de défense des droits des Palestiniens.
Depuis plus d’un an, les Palestiniens de Gaza protestent contre le blocus et pour leur droit au retour sur les terres de leurs ancêtres en Israël.
En parallèle de ces manifestations meurtrières à la frontière, certains lancent aussi des ballons ou cerfs-volants dotés de dispositifs incendiaires qui ont dévoré des milliers d’hectares en Israël. L’Etat hébreu a promis de riposter systématiquement.
Le Hamas et Israël se sont livré trois guerres depuis 2008 et la situation reste très volatile.