Vers 08H35 GMT (10H35 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août grimpait de 1,59 dollar (+2,65%) à 61,56 dollars. Le baril de WTI pour livraison en juillet montait de 1,20 dollar (+2,35%) à 52,34 dollars.
« Nous sommes au courant d’une attaque signalée contre des pétroliers dans le Golfe d’Oman », a déclaré la Ve Flotte américaine basée à Bahreïn, dans un communiqué.
Les autorités maritimes norvégiennes ont notamment fait état de trois explosions à bord d’un pétrolier norvégien.
Les tensions entre l’Arabie saoudite, premier exportateur mondial, et l’Iran, autre poids lourd du monde de l’or noir, rendent toujours nerveux le marché, qui craint une possible perturbation de l’offre.
« Il faut se rappeler que c’est la région du détroit d’Ormuz », boulevard du trafic pétrolier mondial au large de l’Iran essentiel aux exportations saoudiennes, note Tamas Varga, analyste chez PVM.
« Il va falloir voir si la hausse des cours tient », a cependant tempéré Neil Wilson, analyste chez Markets.com.
« Les tensions géopolitiques dans la région s’accroissent et augmentent le risque de perturbations de l’offre à court terme, mais avec les baisses de production de l’Opep et les extractions américaines à des niveaux records, le marché est moins vulnérable à un choc », a-t-il explicité.
Avant cet incident, les investisseurs s’inquiétaient plutôt d’une surabondance de l’offre, alors que les réserves commerciales américaines grimpent semaine après semaine.
Mercredi, le Brent avait fini la séance sous les 60 dollars pour la première fois depuis fin janvier, à 59,97 dollars. Le WTI avait également fini à son plus bas en clôture depuis cinq mois, à 51,14 dollars.