Cette 25e conférence de l’ONU sur le climat a été nommée « COP bleue car notre intention est d’incorporer la thématique des océans dans les discussions de la COP », a assuré Carolina Schmidt lors d’une conférence de presse à Bonn où se tiennent des négociations sur le climat jusqu’à jeudi, en amont de la conférence annuelle fin décembre à Santiago du Chili.
« Le Chili a 43% de sa zone économique exclusive qui est déjà protégée », a rappelé la ministre pour souligner l’importance de protéger les océans qui absorbent le CO2 et peuvent ainsi servir contre le réchauffement climatique, mais en subissent aussi les conséquences avec le réchauffement ou l’acidification des eaux.
Les océans ont été longtemps les grands absents des discussions climatiques. Mais leur effet atténuateur sur le réchauffement pourrait être mieux pris en compte et permettre qu’ils soient mieux protégés,
2019 sera marquée par la publication en septembre d’un rapport spécial du groupe d’experts de l’ONU sur le climat (Giec) consacré aux océans.
Le Chili prévoit de consacrer « un événement spécial » à ce rapport pendant la COP, a fait savoir la ministre sans donner plus de détails. « La science ne se négocie pas », a martelé la ministre, alors que le précédent rapport du Giec sur le réchauffement climatique n’avait pas été accueilli avec le même enthousiasme par tous les pays lors de la COP24 en Pologne.