Selon des médias britanniques, le destroyer sera envoyé dans la région à compter de mi-septembre, ce que le MoD, interrogé par l’AFP, n’a pas confirmé.
Actuellement, le HMS Montrose se trouve sur place. Il sera rejoint prochainement par le HMS Duncan qui a été envoyé pour le relayer afin de continuer à garantir la « liberté de navigation » dans cette zone, avait annoncé le ministère vendredi. Une rotation qui était programmée mais a été avancée, a ajouté une source de défense, qui n’a pas indiqué combien de temps les deux navires resteraient dans la région.
Le MoD n’a pas précisé si les trois navires pourraient être amenés à patrouiller en même temps. Selon une source de défense, « ils pourraient se trouver dans la région ensemble mais pas forcément être actifs en même temps ».
« Le Royaume-Uni révise régulièrement le nombre de ses vaisseaux dans la région », a souligné le ministère dans son communiqué. « Si les rotations se chevauchent parfois, ce n’est pas inhabituel. Ces mouvements prévus de longue date ne reflètent pas une escalade dans la position du Royaume-Uni dans la région et font partie des déploiements de routine de l’op(ération) KIPION ».
La tension autour du détroit d’Ormuz, par lequel transite près d’un tiers du pétrole brut mondial acheminé par voie maritime, a grimpé ces dernières semaines à cause d’une spirale d’événements, dont des attaques d’origine inconnue contre des pétroliers et la destruction d’un drone américain par l’Iran.
La semaine dernière, Londres avait affirmé que la marine militaire iranienne avait tenté « d’empêcher le passage » par Ormuz d’un pétrolier britannique. Le HMS Montrose, venu à sa rescousse, a dû « lancer des avertissements verbaux » aux vedettes iraniennes pour qu’elles battent en retraite.
Les Gardiens de la Révolution, armée idéologique du régime iranien, ont au contraire nié toute « confrontation » récente avec des navires étrangers.