Le résultat net s’élève à 85,8 millions d’euros au premier semestre 2019, « à comparer à 104,6 millions d’euros au premier semestre 2018 mais qui avait bénéficié d’éléments non récurrents », affirme mercredi le constructeur naval de défense dans un communiqué.
Les prises de commandes enregistrées au premier semestre s’établissent à 3,9 milliards d’euros, soit le double de celles enregistrées sur la même période l’année passée.
« Notre objectif annuel de prises de commandes (de 3,4 milliards d’euros, ndlr) a été dépassé dès le 30 juin », se félicite Frank Le Rebeller, directeur général finance, juridique et achats, cité dans le communiqué.
Outre la commande du sixième sous-marin nucléaire d’attaque Barracuda évoquée vendredi par le chef de l’Etat Emmanuel Macron à l’occasion du lancement de la tête de série, le Suffren, « les commandes à l’international ont significativement contribué à cette dynamique », fait-il valoir.
Au premier semestre, Naval Group, associé à ECA Robotics, a remporté un appel d’offres auprès de la Belgique et des Pays-Bas pour leur fournir 12 navires chasseurs de mines, pour un montant supérieur à 2 milliards d’euros.
Le groupe a par ailleurs signé avec l’Australie la première phase du contrat de design des 12 sous-marins Barracuda qu’il doit fournir à la Marine australienne, d’une valeur de 361 millions d’euros.
« Ce semestre, 70% des commandes sont prises hors du marché domestique, ce qui illustre l’internationalisation du groupe », note Frank Le Rebeller
Au total, le carnet de commandes atteint 15,5 milliards d’euros au 30 juin.
Le chiffre d’affaires ressort à 1,8 milliard d’euros, en baisse de 4% par rapport aux six premiers mois de 2018, se répartissant à 57% pour les constructions neuves et à 43% pour les services.
La rentabilité opérationnelle a pour sa part poursuivi son amélioration « légèrement supérieure à celle anticipée », s’établissant à 7,3%, contre 6,8% sur les six premiers mois de 2018.
Au second semestre, Naval Group prévoit que « la rentabilité opérationnelle devrait continuer de croître en 2019 et le résultat net part du groupe devrait progresser à nouveau de l’ordre de 5% ».
Naval Group est détenu à 62,25% par l’Etat et à 35% par Thales.
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