« Compte-tenu de sa fragilité, de son mode de croissance relativement lent ainsi que de sa surexploitation antérieure, la pêche du corail rouge est aujourd’hui très encadrée au niveau régional, national et international », précise la préfecture.
Les pêcheurs professionnels doivent notamment bénéficier d’une autorisation spécifique pour pouvoir pêcher le corail rouge dans les eaux territoriales au large de la Corse.
L’ensemble de cette pêche illégale a été saisie, selon la même source.
Cette opération, menée par la brigade garde-côtes des douanes, illustre la volonté des autorités de lutter contre le braconnage en mer qui porte atteinte à la capacité de renouvellement de la ressource halieutique et la biodiversité marine en Corse, et particulièrement dans l’aire marine protégée que constitue la réserve naturelle des bouches de Bonifacio.
Seuls neufs pêcheurs professionnels sont autorisés par arrêté préfectoral à pêcher du corail rouge dans les eaux territoriales au large de la Corse.
Le corail est un type d’invertébré marin doté d’un squelette externe, dont la croissance prend des années, qui vit entre 5 et 700 mètres de profondeur dans des habitats rocheux ombragés.
Très prisé depuis des millénaires en joaillerie pour la réalisation de bijoux, il est considéré comme une espèce essentiellement endémique de Méditerranée.