Près de 150 millions de personnes sont concernées par cette vague de chaleur qui s’étend des plaines du Mid West à la côte atlantique, selon le Service météorologique national américain.
Les températures ressenties pourraient atteindre dans l’après-midi les 45 degrés par endroits, a prévenu l’agence gouvernementale, qui diffusait des messages de prévention: rester hydraté, faire attention aux plus fragiles, limiter les activités en plein air et ne pas laisser d’animaux ou d’enfants dans les voitures.
Des alertes à la canicule ont été également lancées dans plusieurs régions de l’est du Canada.
La ville de New York a ouvert 500 centres pour que les habitants puissent se rafraîchir. Dès vendredi, les enfants jouaient dans l’eau des fontaines publiques de la ville pour contrer la chaleur.
Le triathlon de New York, qui était prévu dimanche, a été annulé pour cause de « niveaux d’humidité et de température devant atteindre des niveaux extrêmes », peut-on lire sur son site internet.
« La journée de samedi va être vraiment, vraiment pénible et ce, jusqu’à dimanche », avait averti le maire de New York, Bill de Blasio. « Prenez soin de vous, ne vous exposez pas à la chaleur si cela n’est pas nécessaire… C’est du sérieux », avait-il ajouté.
Juin 2019 a été le mois de juin le plus chaud jamais enregistré dans le monde, notamment en raison d’une canicule exceptionnelle en Europe, selon les données du service européen Copernicus sur le changement climatique.
Les températures ont grimpé au début du mois dans l’Etat de l’Alaska, à cheval sur le cercle polaire arctique, avec un record absolu de 32°C enregistré à Anchorage.
Selon les scientifiques, le réchauffement climatique est deux fois plus rapide en Alaska que la moyenne mondiale.