La flotte de cet armement compte 36 navires, mais elle « pourrait être ramenée à 27 via un plan d’achat et de construction de navires polyvalents plus grands », s’inquiète le syndicat.
« Moins de navires, c’est aussi moins de postes », souligne-t-il, estimant à 25 le nombre d’emplois menacés, soit 10% du total. « La productivité serait augmentée de 35%, mais à quel prix ? », se demande en outre la CGT des marins du grand ouest.
« Les marins bretons, notamment de Morlaix et de Brest sont très inquiets de ce projet », note le syndicat, pour qui « les côtes déchirées de la Bretagne doivent retenir toute l’attention des responsables en matière de signalisation pour la sécurité de tous ».
Les secteurs de Morlaix et Brest comprennent un total de 350 établissements de signalisation maritime (ESM), à savoir des phares, tourelles en pierre, feux, balises ou encore bouées. « Il serait demandé à un seul navire de prendre en charge l’entretien » de ces 350 ESM « avec une main d’oeuvre diminuée de 8 à 10 marins à ce jour à seulement 5 », selon le syndicat pour qui ce plan d’économies pourrait être mis en oeuvre dès 2021.