« La sécurité du Danemark ne s’arrête pas à la frontière », a déclaré lors d’une conférence de presse la ministre de la Défense, Trine Bramsen, insistant sur la nécessité pour le pays de participer à la lutte contre le terrorisme, mais aussi à la réduction des flux migratoires.
« Aucune des (…) missions n’a pour tâche d’entrer en combat direct (…) Ce sont des contributions qui doivent soutenir les efforts en cours en matière de transport, d’assistance médicale et de renseignement », a-t-elle précisé.
Le gouvernement réfléchit également à une participation danoise à l’initiative européenne pour assurer la sécurité maritime dans le détroit d’Ormuz.
Membre de l’Otan, le Danemark souhaite augmenter sa contribution à l’organisation d’un bataillon, d’un navire de guerre et de quatre avions de combat.
Il va aussi renforcer sa participation à la coalition internationale de lutte contre le groupe État islamique menée par Washington avec l’envoi d’une équipe médicale dans le nord-est de la Syrie
Le royaume s’est dit prêt à prêter main forte à la Mission des Nations unies au Mali (Minusma), à laquelle il participe déjà avec des avions de transport et des forces spéciales, en envoyant dix personnes supplémentaires.
Quant à l’opération Barkhane, conduite par la France contre les groupes jihadistes au Sahel, le Danemark, qui avait annoncé en février augmenter sa contribution matérielle, va de surcroît envoyer deux renforts en personnel.
Pour être entérinées, ces contributions, qui font l’objet d’un consensus des deux côtés de l’échiquier politique, doivent être validées par un vote au Parlement.