« Existant avant la crise », ces « dysfonctionnements se sont aujourd’hui multipliés, entravant de plus en plus l’exercice de notre métier », et « leur origine et/ou leur résolution relèvent de la responsabilité des grands communicants du ministère des Armées », déplore le bureau de l’AJD, qui signe cette lettre.
L’association évoque ainsi l' »absence de réponse étayée en temps et en heure aux questions posées », la « sélection arbitraire des journalistes ayant accès à certaines sources », les « pressions exercées sur des journalistes », et des « mensonges, délibérés ou non, de la part des communicants », sans plus de précision.
Contacté par l’AFP, le bureau de l’AJD dit se faire « le porte-parole de dérives rapportées par ses membres ». Les « mensonges » dénoncés par l’association concernent notamment les chiffres des contaminations au sein des armées, ou encore l’affaire des cas découverts à bord du porte-avions Charles de Gaulle, affirme l’association.
« Le fait d’alimenter les journalistes professionnels en temps et en heure est la meilleure façon de lutter contre les informations erronées ou fake news » et « servir en priorité, voire en amont, les spécialistes des questions de défense est aussi le gage d’obtenir une information de qualité », conclut la lettre ouverte.
Sollicité par l’AFP, le ministère des Armées « propose de rencontrer les responsables de l’AJD dès la semaine prochaine afin d’identifier précisément ces problèmes, qu’ils puissent porter à notre connaissance les exemples concrets, et que le ministère puisse y répondre au mieux », a-t-il réagi.