Les fortes pluies des 10 et 11 mai ont fait déborder plusieurs cours d’eau du sud du département, inondant plusieurs bassins de pisciculture et les poissons, élevés pour le caviar, en ont profité pour prendre la poudre d’escampette.
Ces poissons s’acclimatent sans problème dans les cours d’eau locaux, mais des expériences précédentes ont montré qu’ils ne pouvaient pas s’y reproduire. En revanche, ils meurent s’ils arrivent dans les eaux salées, raison pour laquelle on en retrouve actuellement échoués sans vie sur les plages, selon la préfecture.
Ces espèces ressemblent beaucoup à leur cousin européen, qui est une espèce protégée en voie de disparition dont les derniers spécimens vivent dans l’estuaire de la Gironde, la Garonne et la Dordogne.
Aussi, dans le doute, les autorités demandent aux pêcheurs de relâcher tout esturgeon qu’ils captureraient.
Ces pluies de la mi-mai avaient aussi sinistré le département voisin des Landes, où les inondations avaient permis à des dizaines de tonnes de truites de s’échapper des élevages le long des cours d’eau, provoquant des inquiétudes pour l’équilibre des écosystèmes.