« La blocage de notre média en Russie est un acte de répression du journalisme indépendant », a dénoncé dans un communiqué publié jeudi soir le Barents Observer.
Basé à Kirkenes, dans le nord-est de la Norvège, près de la frontière avec la Finlande et la Russie, le Barents Observer est un média en ligne écrivant en anglais et en russe depuis 2003.
Bloqué en Russie depuis février 2019 par le gendarme des médias Roskomnadzor, il a subi un nouveau revers le 19 août avec le rejet de son appel par un tribunal russe.
La justice affirme qu’un article évoquant les tentatives de suicide d’un Norvégien travaillant dans le milieu de la santé mentale pour les jeunes homosexuels serait de la propagande pour le suicide.
« Cet appel sera désormais adressé à la Cour suprême russe », a indiqué le Barents Observer.
« L’histoire d’une personne qui a survécu à des tentatives de suicide ne peut être de la propagande », a affirmé l’éditeur du média, Atle Staalesen, cité dans le communiqué.
Le journal est spécialisé dans les questions transfrontalières, notamment l’Arctique et son développement dont la Russie a fait une priorité.