« Le récent retrait du navire de recherche Oruç Reis est une étape importante qui ouvre la voie à un dialogue significatif entre la Grèce et la Turquie. L’UE appelle également à une décision similaire en ce qui concerne Chypre », a annoncé le porte-parole de Josep Borrell, le chef de la diplomatie européenne.
La poursuite de la mission du navire de forage Yavuz « va alimenter les tensions et l’insécurité en Méditerranée orientale à un moment où il est possible de poursuivre une désescalade immédiate et de reprendre le dialogue et les négociations, ce qui est la seule voie vers des solutions durables », a souligné le porte-parole Peter Stano.
La crise en Méditerranée orientale est au programme d’un sommet européen les 24 et 25 septembre à Bruxelles avec, à la clé, la menace de sanctions contre la Turquie.
« Nous devons être très fermes lorsqu’il s’agit de défendre les droits de tous les Etats membres (de l’UE), y compris Chypre », a déclaré mercredi le président du Conseil européen Charles Michel après un entretien à Chypre avec le président Nicos Anastasiades.
La Turquie revendique le droit d’exploiter des gisements d’hydrocarbures dans des zones maritimes relevant de la souveraineté de la Grèce et de Chypre, divisée depuis l’invasion de son tiers nord par l’armée turque en 1974.