Le New Diamond, qui transportait 270.000 tonnes de pétrole brut et 1.700 tonnes de diesel depuis le Koweit vers l’Inde, a subi le 3 septembre une explosion en salle des machines qui a tué l’un des 23 membres d’équipage –un marin philippin– et provoqué un incendie, éteint au bout d’une semaine.
La marine et l’aviation sri-lankaises ainsi que les garde-côtes et la marine indiens avaient combattu les flammes et évacué les 22 membres d’équipage survivants. Une nappe de diesel s’était en outre échappée du navire dont la cargaison de pétrole n’avait cependant pas été affectée par l’incendie, selon les autorités.
« Les propriétaires du pétrolier New Diamond ont informé le procureur général de leur accord pour régler en totalité la demande provisoire (..) de 340 millions de roupies (1,83 million de dollars) », a annoncé le bureau du procureur.
Immatriculé au Panama, le New Diamond appartient à une société enregistrée au Liberia, Porto Emporios Shipping Inc., mais est géré par l’armateur grec New Shippping Limited, selon la marine sri-lankaise. Le procureur général n’a pas précisé quelle instance assumerait les coûts du règlement.
Depuis l’extinction de l’incendie le 9 septembre, le pétrolier est maintenu par un remorqueur dans une position située à quelque 122 kilomètres à l’Est de la ville sri-lankaise de Batticaloa.
Selon les autorités sri-lankaises, il est prêt à être remorqué vers un port qui l’acceptera. Aucune indication n’était disponible dans l’immédiat auprès des propriétaires du navire.
Les 22 membres d’équipage survivants sont actuellement en quarantaine dans le port sri-lankais de Galle (Sud).
Le Sri Lanka a annoncé mi-septembre des poursuites contre le capitaine grec du pétrolier pour négligence criminelle et au titre de la loi sur la prévention de la pollution marine en raison du diesel qui a fui dans sa zone économique exclusive dans l’océan Indien.