« De nouvelles infrastructures dans les ports seront nécessaires que le Royaume-Uni parvienne ou non à un accord négocié avec l’UE », souligne le gouvernement britannique dans un communiqué vendredi.
Quelle que soit l’issue des négociations entre Londres et Bruxelles pour tenter de conclure un accord de libre-échange, le pays quittera union douanière et marché unique à l’issue de la période de transition qui s’achève au 31 décembre et « de nouvelles procédures entreront en vigueur », souligne-t-il.
Le gouvernement de Boris Johnson a ainsi lancé un fonds destiné aux ports qui ont l’espace de construire de nouvelles infrastructures frontalières afin qu’ils puissent accomplir les formalités douanières qui enteront en vigueur, dont l’étendue dépendra de l’issue des difficiles négociations en cours. Il doit servir à financer entrepôts, postes de contrôle ou encore systèmes de régulation du trafic.
Les ports ont jusqu’à la fin du mois pour se porter candidats, les réponses étant attendues peu après. Dans les cas où les infrastructures devraient plutôt être installées plus loin dans les terres, une enveloppe de 270 millions de livres supplémentaires (296 millions d’euros) est prévue.
Invoquant l’impact du nouveau coronavirus sur la capacité des entreprises à s’adapter, le gouvernement britannique a décidé de mettre en oeuvre graduellement les futurs contrôles douaniers, qui ne concerneront au final toutes les marchandises qu’à partir de juillet 2021.