Cette intervention de l’armée a ainsi mis un terme à une situation de crise qui avait débuté environ dix heures auparavant au large de l’île de Wight.
« En réponse à une demande de la police, le ministère de la Défense et le ministère de l’Intérieur ont autorisé des membres des forces armées à monter à bord d’un navire dans la Manche pour assurer la sécurité des vies et d’un navire qui faisait l’objet d’une suspicion de piratage », a tweeté le ministère de la Défense.
« Les forces armées ont repris le contrôle du bateau et sept personnes ont été arrêtées », selon la même source, précisant que selon les premiers éléments disponibles, l’équipage est « sain et sauf ». « Les investigations de la police vont maintenant se poursuivre », a tweeté le ministère de la Défense.
Selon la police du Hampshire, les forces de l’ordre ont été alertées dimanche matin de la situation préoccupante de l’équipage du pétrolier Nave Andromeda, qui se trouvait à environ six miles de l’île de Wight (Sud de l’Angleterre).
Il a été signalé à la police que des clandestins à bord du navire ont proféré des « menaces verbales » à l’égard de l’équipage. Aucun blessé n’a été déclaré, selon la même source.
Selon le ministre de la Défense Ben Wallace, l’opération s’est faite « sous un ciel sombre et un temps qui se dégrade », saluant la courage des personnels qui sont intervenus. « Les gens sont en sécurité ce soir grâce à leurs efforts », a-t-il tweeté.
La ministre de l’Intérieur Priti Patel a salué dans un tweet l’action « rapide et décisive de notre police et de nos forces armées qui ont pu reprendre le contrôle de la situation, garantissant la sécurité de tous ceux qui se trouvaient à bord ».
Le cabinet Tatham & Co, représentant les propriétaires du navire, a assuré à la BBC à « 100% » qu’il ne s’agit pas d’une tentative de piraterie, évoqué par certains médias.
Selon la BBC, citant une source proche de la compagnie maritime, les passagers clandestins, dont la présence à bord était connue depuis un moment, sont devenus violents à l’égard de l’équipage, qui s’est enfermé dans la « citadelle » du navire pour se mettre à l’abri.
Les gardes-côtes, qui ont mobilisé deux hélicoptères, prêtent main forte aux forces de police, a indiqué une porte-parole.
La radio locale Isle of Wight Radio avait initialement évoqué une possible tentative de piraterie à bord du navire de 228 mètres immatriculé au Liberia, transportant 42.000 tonnes de pétrole brut.
Selon la chaîne Sky News, le bateau, parti début octobre du Nigeria, devait accoster dimanche matin à Southampton.