Après avoir été interrogé par les autorités portuaires grecques, le capitaine « a été arrêté », selon une responsable du bureau de presse du ministère. Il a été accusé de « naufrage causé par négligence », selon cette source.
Les autorités ont également interdit le départ du cargo battant pavillon portugais et ayant 22 membres d’équipage.
La collision est survenue mardi vers 05H30 GMT à trois milles marins du Pirée, grand port près d’Athènes. Deux membres de l’équipage du navire grec Kallisto, un chasseur de mines, ont été légèrement blessés et hospitalisés.
Au total 27 personnes se trouvaient alors à bord du Kallisto, dont la poupe a été sérieusement endommagée, entraînant la gîte du navire après une infiltration d’eau. Une opération de sauvetage a aussitôt été lancée par les gardes-côtes et la marine de guerre.
Selon des médias grecs, le Kallisto, long d’environ 70 mètres, a été « presque coupé en deux ». Il a été remorqué à la base navale de Salamina, l’île proche du Pirée.
Le ministre de la Marine marchande, Yannis Plakiotakis, a indiqué mercredi à la télévision privée Ant1, que la Grèce allait réclamé des dommages intérêts s’il est prouvé que le cargo avait causé l’incident.
Pour sa part, la compagnie maritime Maersk dont le réseau comprend Maersk Launceston, a qualifié mardi dans un tweet la collision « d’un incident sérieux ».
L’armateur du cargo J.T. Essberger a répondu à ce tweet indiquant qu' »il n’y avait pas de blessés à bord du cargo et que l’équipage avait participé à l’opération de sauvetage du navire grec ».
« Aussitôt après l’incident, les autorités adéquates ont été prévenues. La cause exacte de cet incident n’est pas toujours connue », a tweeté la compagnie Maersk.
« C’est un miracle qui n’y ait pas eu de victimes », avait estimé mardi le porte-parole du gouvernement Stelios Petsas au site d’information Newsit. « On se demande comment le cargo a heurté et est presque monté sur le navire de guerre », avait-il souligné.