Alors qu’est actuellement discutée la politique commune de la pêche (PCP), la commission, tient à ce que cette politique « affirme les spécificités de la pêche artisanale, de la petite pêche et de la pêche côtière ».
Elle souhaite aussi « que la mise en oeuvre progressive de l’élimination des rejets en mer s’accompagne d’un ajustement des possibilités de pêche, de la définition de flexibilités réalistes et d’un calendrier conforme aux capacités d’adaptation des filières ».
Elle demande également « la reconnaissance de la spécificité de la situation des départements d’outre-mer: la ressource y est abondante et parfois sous-exploitée, tandis que les flottes, plutôt anciennes et modestes, sont parfois concurrencées par des producteurs de pays voisins d’Afrique ou du Pacifique subventionnés par l’Union européenne ».
La commission « conteste la clé de répartition des enveloppes du Fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche (FEAMP) sur un critère historique qui désavantage la France ». Elle « regrette l’absence de soutien à la construction de navires neufs, plus sûrs, plus économes et améliorant les conditions de travail ».
Les députés Daniel Fasquelle (UMP, Boulogne-sur-Mer) et Annick Le Loch (PS, Finistère) ont remis cette semaine un rapport sur la réforme de la politique commune de la pêche.