« Le ministère de la Défense et le chef du pouvoir exécutif (Mauricio Macri) devront faire l’objet d’une enquête dans ce dossier pour savoir s’ils avaient connaissance de l’exercice naval » que le sous-marin effectuait au moment de sa disparition, indique la Chambre fédérale de Comodoro Rivadavia (sud) dans un document diffusé à la presse.
Fabriqué en Allemagne en 1983 et incorporé à la marine argentine en 1985, le San Juan a été localisé un an après sa disparition dans l’Atlantique sud, à 900 mètres de profondeur. Selon la marine, le navire a implosé en raison de défaillances techniques.
Une enquête a été ouverte fin 2017, mais aucune responsabilité n’a été établie.
L’ex-président Mauricio Macri (2015-2019) et son ministre de la Défense Oscar Aguad ont été mis hors de cause par une juge de première instance. Des familles des marins disparus ont fait appel pour que l’enquête soit relancée.