Citant comme source les navires se trouvant à proximité, le Bureau des opérations commerciales maritimes du Royaume-Uni (UKMTO) a fait savoir qu’il était au courant d’une attaque tard vendredi, sans autres détails.
« Le navire et l’équipage sont en sécurité », a ensuite annoncé l’UKMTO dans un communiqué, affirmant que l’incident était clos.
Cet incident survient dix jours après qu’une explosion a légèrement endommagé un navire exploité par la Grèce et amarré au port d’Al-Shuqaiq, en Arabie Saoudite, une attaque imputée aux rebelles yéménites par la coalition militaire dirigée par Ryad, qui soutient depuis 2015 le gouvernement du Yémen.
Les récents incidents maritimes font suite à une série d’attaques des rebelles Houthis, soutenus par l’Iran, contre des infrastructures pétrolières saoudiennes, mettant en évidence les dangers croissants de la campagne militaire menée par l’Arabie saoudite au Yémen.
Ryad a accusé à plusieurs reprises Téhéran de fournir des armes sophistiquées aux Houthis, ce que l’Iran nie.
Depuis 2014, les Houthis contrôlent la capitale Sanaa et ont conquis une partie du nord du pays dans la guerre qu’ils livrent aux forces gouvernementales.
Le conflit au Yémen a fait des dizaines de milliers de morts, essentiellement des civils, selon des organisations humanitaires, et a plongé le pays pauvre dans la pire crise humanitaire au monde, d’après l’ONU.