« Nous condamnons l’arraisonnement par les autorités iraniennes d’un navire commercial sud-coréen. Cet incident alimente les tensions dans la région », a estimé le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.
« La France appelle à la libération immédiate du navire et de son équipage et rappelle son attachement à la sécurité et à la stabilité régionales, ainsi qu’à la liberté de navigation, qui doit être préservée ».
L’Iran a annoncé la saisie lundi par ses Gardiens de la révolution, son armée idéologique, d’un pétrolier battant pavillon sud-coréen dans les eaux du Golfe, dans un contexte de regain de tensions avec les Etats-Unis. Séoul a réclamé la libération du Hankuk Chemi et de ses 20 membres d’équipage et déployé une unité navale anti-piraterie dans la région.
La saisie du Hankuk Chemi est la première menée par la marine iranienne depuis plus d’un an. Les Gardiens avaient saisi en juillet 2019 le pétrolier Stena Impero battant pavillon britannique dans le détroit d’Ormuz, par lequel transite un cinquième de la production mondiale de pétrole, avant de le relâcher deux mois plus tard.
Ils avaient saisi au moins six autres navires cette année-là. Washington a aussi imputé à Téhéran des attaques et des sabotages contre des pétroliers dans le Golfe.