« Des activités de production vont être arrêtées du lundi 18 au jeudi 21 janvier en raison de problèmes d’approvisionnement dans le monde, dont une pénurie de semi-conducteurs », explique Honda dans une déclaration transmise à l’AFP.
« Nous surveillons la situation et nous envisageons de reprendre la production vendredi 22 janvier », précise le groupe.
Honda a dû suspendre ses activités à plusieurs reprises dans l’usine ces dernières semaines, notamment deux jours les 5 et 6 janvier pour les mêmes raisons de chaîne d’approvisionnement.
Elle avait dû également la fermer un temps en décembre faute d’un nombre suffisant de pièces détachées en raison de l’encombrement de plusieurs ports au Royaume-Uni avant la fin de la période de transition vers le Brexit.
L’usine de Swindon dans le sud de l’Angleterre, à l’ouest de Londres, est la seule du géant nippon en Europe et doit fermer en 2021, avec la suppression de 3.500 emplois.
L’usine fonctionne selon le système du « just in time », c’est-à-dire que les pièces détachées sont livrées juste avant l’assemblage et ne sont pas stockées, ce qui rend la production très sensible à toute perturbation de la chaîne d’approvisionnement.
Honda n’est pas le seul constructeur dans le monde à avoir du mal à faire venir des semi-conducteurs.
Les constructeurs automobiles Ford et Toyota vont ralentir, voire fermer, des sites aux Etats-Unis en raison d’une pénurie de puces électroniques, que s’arrachent nombre de secteurs avec la pandémie.
La demande pour les appareils électroniques de toutes sortes a en effet explosé depuis le début de la pandémie, entre l’essor du télétravail et des loisirs à la maison. Les fabricants de semi-conducteurs peinent à répondre à la demande mondiale.
Les constructeurs allemands Volkswagen et Daimler semblent également concernés, mais l’impact reste flou à ce stade
Le français Renault dit être touché mais sans conséquence sur la production.
jbo/ved/els
VOLKSWAGEN
DAIMLER
FORD MOTOR
TOYOTA MOTOR
HONDA MOTOR
Renault