Au total, 195 actes de piraterie et vols à main armée ont été enregistrés, contre 162 en 2019, a indiqué le Bureau dont le siège se situe à Kuala Lumpur en Malaisie.
Sur 135 marins enlevés dans le monde, 130 l’ont été dans le Golfe de Guinée, au large de l’Afrique de l’Ouest, ce qui est un record dans cette zone.
Le Golfe de Guinée, qui s’étend des côtes du Sénégal au nord à celles de l’Angola, en passant par celles du Nigeria est devenu ces dernières années le nouvel épicentre de la piraterie mondiale.
La progression des enlèvements montre « le renforcement des capacités des pirates du Golfe de Guinée avec des attaques plus nombreuses et plus loin des côtes », a noté le directeur du Bureau, Michael Howlett, cité dans le rapport annuel.
Les pirates sont passés des attaques contre des pétroliers aux enlèvements de marins contre rançon, qui s’avèrent plus lucratifs, a indiqué Noel Choong, responsable du centre d’observation de la piraterie pour le Bureau.
Les enlèvements progressent « à un rythme inquiétant », a-t-il souligné en appelant les pays d’Afrique de l’Ouest à renforcer les patrouilles.
The Golfe de Guinée est devenu plus dangereux que le Golfe d’Aden au large de la Somalie, qui a longtemps été un haut lieu de la piraterie.
Les pays d’Afrique de l’Ouest, avec l’aide de la France et des Etats-Unis essayent depuis plusieurs années d’améliorer leurs moyens d’intervention et leur collaboration dans la zone.
La piraterie dans le Golfe de Guinée, qui borde les deux plus grands pays producteurs de pétrole d’Afrique, le Nigeria et l’Angola, perturbent les routes maritimes internationales.