« L’aggravation de la situation sanitaire sur le continent (…) et la menace que les variants font peser sur le système de santé » expliquent « le prolongement et le renforcement du dispositif de test mis en oeuvre depuis le 19 décembre », indique la préfecture.
« A compter du samedi 6 février et jusqu’au 7 mars inclus », les passagers de 11 ans ou plus se rendant en Corse « devront présenter à l’embarquement » aux compagnies de transports une déclaration sur l’honneur stipulant avoir fait un test RT-PCR « moins de 72 heures » avant d’embarquer, n’avoir pas de symptômes du Covid-19 et ne pas être positif au Covid-19.
Ils devront aussi présenter « la preuve » de ce test qui ne peut désormais n’être que RT-PCR, les tests antigéniques n’étant « plus acceptés » à partir de samedi, précise la préfecture.
« La raison est toute simple, avec les tests RT-PCR, nous sommes en capacité lorsqu’un test est positif de le séquencer pour rechercher les variants », a expliqué Philippe Mortel de l’Agence régionale de santé (ARS) de Corse, lors d’une conférence de presse.
Notant que le taux de positivité au Covid-19 en Corse « reste quatre à cinq fois inférieur » au continent, M. Mortel a ajouté que ces mesures visaient à « conserver le plus longtemps possible la situation épidémique plus favorable » et « à maintenir la double filière » des soins Covid et non Covid dans les hôpitaux insulaires.
Lundi, l’ARS a recommandé la suspension des visites dans les établissements médico-sociaux de l’île pendant 15 jours après la découverte de 20 cas de contamination par le variant apparu en Angleterre.
Lors de la première vague de Covid-19 au printemps, la Corse avait été particulièrement touchée. Au total, 152 personnes sont mortes sur cette île de 340.000 habitants depuis le début de l’épidémie (dont 62 depuis septembre), selon le dernier bilan de l’ARS publié mercredi.