La décision vise à créer « les conditions pour entamer des négociations et établir un terrain d’entente » avec leurs employeurs, a annoncé le Syndicat des dockers du centre et du sud du pays, dans un communiqué cité par l’agence Lusa.
La grève des dockers des ports de Lisbonne, Setubal (sud), Figueira da Foz (centre) et Aveiro (nord) coûtait environ 400 millions d’euros par mois à l’économie portugaise, selon les estimations du gouvernement de centre-droit.
Le Parlement portugais a adopté à la fin novembre une réforme visant à libéraliser le travail portuaire et réduire ses tarifs de 25 à 30%.
En échange de l’aide financière accordée en mai 2011 par l’Union européenne (UE) et le Fonds monétaire international (FMI), le Portugal s’est engagé à mettre en oeuvre un exigeant programme de rigueur et de réformes sur trois ans.
Cette politique d’austérité a provoqué une récession économique et un taux de chômage record, atténués seulement par le bon comportement d’un secteur exportateur qui dépend largement de l’activité portuaire.