« C’était incroyable, c’était froid, mais c’était plein d’espoir, l’espoir d’en voir le bout », a déclaré à l’AFP Nicolas Koch, artiste à l’origine du projet secondé par son ami Maxime Bourget, qui travaille pour un sous-traitant de DCNS à Cherbourg.
Les deux hommes sont partis samedi à 9H00 de Cherbourg à bord de « Pam le terrible », un pédalo d’un peu plus de trois mètres de long, pour arriver dimanche vers 15H00 à Portsmouth, en Angleterre, d’où ils sont repartis lundi à 05H00 pour mettre pied à terre à Caen le lendemain à 16H00, explique cet ancien étudiant de l’Esam.
« On n’a pas dormi dans la nuit de samedi à dimanche mais on avait beaucoup dormi avant », précise l’artiste.
« On a eu pas mal de pluie au départ, un peu de grêle à la fin. Il n’y a pas eu de grosse vague et on est arrivés sous le soleil », raconte M. Koch qui se dit prêt à recommencer « après-demain ».
Un voilier de 3,60 m piloté par le père de Maxime Bourget leur donnait le cap et assurait leur sécurité.
« On a eu un peu peur vers l’entrée du Channel. Il y a un tel trafic. Sur une bonne dizaine de km à l’aller puis au retour, on s’est fait tracter par le voilier », a précisé M. Koch.
L’idée de cette traversée lui est venue alors qu’il préparait l’exposition sur l’itinérance qui s’ouvre jeudi à l’Esam, à Caen, à laquelle le projet est associé.
« Cela vient d’un bug de google. Lorsque j’ai tapé l’itinéraire Cherbourg-Caen, il me faisait passer par Portsmouth », raconte M. Koch qui dit avoir déjà pédalé 1.114 km sur un vélo d’appartement sur six jours dans le cadre d’un autre projet, « Helsinki-Moscou en vélo d’appartement ».
Quant à Maxime Bourget, « c’est un grand sportif et il connaît bien la mer », selon M. Koch.