Les deux hommes avaient été capturés par des soldats américains lors de la tentative d’attaque dans l’océan Indien d’un pétrolier chargé de brut de la compagnie japonaise Mitsui OSK. Ils avaient été par la suite transférés au Japon en vertu d’une nouvelle loi anti-piraterie.
« Il s’agit d’un crime dangereux et prémédité perpétré par des hommes armés qui cherchaient à obtenir une rançon », a déclaré dans ses attendus le président du tribunal, Katsunori Ohno, cité par la télévision publique NHK.
A l’ouverture de leur procès, le premier du genre au Japon, les deux hommes, Mohamed Urgus Adeysey et Abdinur Hussein Ali, avaient reconnu les faits.
« Ils ne savent ni lire ni écrire. J’ai essayé de leur expliquer ce que signifiait ce procès, mais je doute qu’ils aient compris », avait expliqué l’un de leurs avocats, cité par le quotidien Asahi Shimbun.
La défense avait demandé en vain l’arrêt des poursuites en estimant que ni le lieu de l’attaque ni le pétrolier lui-même, enregistré aux Bahamas, ne constituaient des « territoires » japonais.
Deux autres pirates présumés, transférés en même temps qu’eux, devraient être jugés par un tribunal différent, étant mineurs.