Les garde-côtes japonais ont indiqué avoir aperçu des navires de surveillance chinois près des îles Senkaku (administrées par le Japon mais revendiquées par la Chine sous l’appellation Diaoyu), dimanche matin (samedi vers minuit GMT).
Cette semaine, la tension est à nouveau montée entre Pékin et Tokyo, le Japon accusant une frégate chinoise d’avoir visé un bateau nippon à l’aide d’un radar qui n’est généralement pas utilisé, hormis lorsqu’il s’agit de cibler un objectif avec des visées agressives.
Les faits, que Pékin dément, se seraient produits fin janvier.
Le Premier ministre japonais, Shinzo Abe, a demandé à la Chine de reconnaître cet acte.
Le ministre japonais de la Défense, Itsunori Onodera, a déclaré dimanche que Tokyo réfléchissait à la publication des images qui prouvent de ses accusations.
Mais il doute que Pékin reconnaisse un tel acte, même en présence de preuves, a-t-il dit à la chaîne Fuji TV.
Samedi, le Japon avait proposé à la Chine d’installer une ligne directe de militaire à militaire afin d’éviter un incident armé.
L’opposition entre les deux pays à propos de cet archipel inhabité est en forte recrudescence depuis septembre à la suite du rachat par l’Etat nippon à un propriétaire privé d’une partie de ces îles.
Ces derniers mois, des navires et parfois des avions chinois ont sillonné à maintes reprises les alentours de cette zone, violant l’espace territorial japonais selon Tokyo.