Indice phare du marché, le Baltic Dry Index (BDI), moyenne des tarifs pratiqués sur 24 routes de transport en vrac de matières sèches (minerais, charbon, métaux, céréales, etc.), a terminé vendredi à 753 points contre 748 points une semaine auparavant.
Le Baltic Capesize Index (BCI), qui compile les tarifs des Capesize –navires que leur taille imposante oblige à naviguer au large des caps Horn et de Bonne-Espérance–, a terminé la semaine en petite baisse, à 1.434 points contre 1.461 points le vendredi précédent.
« Comme on s’y attendait, la semaine de vacances du Nouvel an (en Chine) s’est traduite par des marchés des frets inactifs, dans le Pacifique mais aussi sur le bassin atlantique, et les prix (des Capesize) sont restés fondamentalement inchangés au cours de la semaine », a observé le courtier maritime Fearnleys.
« Les propriétaires attendent désormais patiemment que de nouvelles demandes de cargaison refassent leur apparition », la fin des congés du Nouvel an lunaire ce lundi et la reprise de l’activité en Chine entraînant habituellement un sursaut des tarifs de frets, ont ajouté les experts de Fearnleys.
Cependant, la catégorie des Panamax, navires dont la taille est adaptée au passage du canal de Panama, semble avoir mieux résisté: le Baltic Panamax Index (BPI) — qui synthétise les prix pour sept routes, la plupart pour les céréales empruntées par les Panamax –, a remonté la semaine dernière, se hissant vendredi à 832 points, au plus haut depuis deux mois, contre 723 points sept jours plus tôt.
« Malgré les célébrations pour le début de l’année du Serpent, (le secteur des Panamax) n’a pas connu de ralentissement, et nous avons vu une montée de nouvelles demandes de cargaisons, particulièrement dans l’Atlantique », ont commenté les experts de Fearnleys.
« De nombreux navires se dirigent vers l’Afrique du sud ou la côte est de l’Amérique du Sud pour profiter de la période la plus active des récoltes céréalières » dans l’hémisphère sud, ont-ils observé.
Les tarifs des frets pétroliers connaissaient quant à eux des sorts contrastés tout en continuant de fluctuer au sein d’une fourchette étroite, dans un marché toujours hanté par la surabondance du tonnage disponible.
L’indice Baltic Clean Tanker Index (BCTI), moyenne des prix pratiqués sur cinq routes de produits pétroliers raffinés (essence, gaz liquéfié, fioul de chauffage, etc.) a fini vendredi à 701 points, contre 724 points une semaine auparavant.
Le Baltic Dirty Tanker Index (BDTI), moyenne des taux pratiqués sur onze routes de transport de pétrole brut, a remonté à 661 points — au plus haut depuis début janvier –, contre 640 points sept jours plus tôt.