Un communiqué du syndicat de l’Union portuaire du Chili a annoncé la suspension du mot d’ordre de grève à la suite d’un accord vendredi soir avec la société Ultraport intégrant au temps de travail la pause d’une demi-heure de déjeuner pour les dockers du port de Mejillones (nord).
En outre, la prime de repas a été relevée à 3.600 pesos (7 dollars) et les travailleurs licenciés seront réintégrés, a encore indiqué le syndicat.
La société Ultraport a dénoncé un mouvement de grève inutile, estimant que cet accord aurait pu être atteint par une simple négociation.
Pendant la grève, « environ 9.000 tonnes par jour de cuivre n’ont pas pu être expédiées », selon le ministre des Mines, Hernan de Solminihac.
La moitié des exportations relèvent de la compagnie minière publique chilienne Codelco (qui couvre 11% de l’offre mondiale de cuivre), et le reste de compagnies minières privées.
Avec 5,6 millions de tonnes/an, le Chili est le principal producteur mondial de cuivre.
La grève avait commencé dans le terminal du port d’Angamaos de Mejillones, d’où sortent la plupart des chargements du métal rouge.
D’autres syndicats dans huit ports chiliens s’étaient joints au mouvement « par solidarité ».
La grève dans les ports de la région centrale a affecté également les exportations de fruits.