Une « croissance durable » dans ces régions côtières « pourrait permettre de créer 7 millions d’emplois en Europe d’ici 2020 », a indiqué la Commission dans un communiqué.
Les mesures proposées visent notamment à développer le marché du tourisme et les installations offshore d’énergie renouvelable, à améliorer la formation dans les filières maritimes ou encore à renforcer la coopération en matière de recherche océanique pour mieux évaluer les incidences du changement climatique.
« La région Atlantique a été perçue comme étant périphérique par l’Europe. (…) Mais elle recèle un potentiel énorme pour le développement à venir de l’Europe », a déclaré la commissaire européenne aux Affaires maritimes, Maria Damanaki, lors d’un point de presse.
Bruxelles veut encourager la France, l’Espagne, le Portugal, le Royaume-Uni et l’Irlande à partager leurs informations, leurs coûts et leurs meilleures pratiques, ainsi qu’à explorer de nouveaux domaines de coopération.
Certains de ces pays ont déjà adopté leur propre stratégie maritime, en matière de pêche, d’aquaculture, de tourisme, de transport ou énergétique.
Le plan de la Commission doit être approuvé par le Parlement et le Conseil des 27 Etats de l’UE.