« En raison des inquiétudes actuelles de la part du gouvernement américain sur les liens de communication directs entre les Etats-Unis et Hong Kong, nous avons décidé de retirer notre dossier de la FCC », l’agence fédérale des communications, a indiqué un porte-parole du groupe à l’AFP.
« Nous espérons travailler avec les parties concernées pour reconfigurer le système de façon à répondre aux craintes du gouvernement américain », a-t-il ajouté.
Le géant des réseaux sociaux et plusieurs entreprises de télécommunications ont déposé leur première demande de permis de construire en 2018, pour relier deux sites en Californie à Hong Kong et Taïwan.
Il devait faciliter les communications grâce à des fibres optiques capables de transporter des gros volumes de données avec des temps de latence très faibles.
Mais Washington fait de la résistance, à cause des risques potentiels perçus pour la sécurité nationale vis-à-vis de la Chine, qui a renforcé son contrôle sur ce territoire.
En juin dernier, le ministère américain de la Justice a recommandé qu’un câble sous-marin transpacifique proposé par Google et Facebook contourne Hong Kong.
Le câble, baptisé Pacific Light Cable Network, devait initialement relier les Etats-Unis, Taïwan, Hong Kong et les Philippines.
La station hongkongaise « exposerait les Etats-Unis à des interceptions des communications » par Pékin, avait déclaré le ministère.
La FCC a donné sa permission à Google en avril 2020 pour opérer le tronçon entre l’Amérique du Nord et Taïwan.
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