Ces éléments concernent les points de rassemblement et les consignes d’urgence, l’explication des voies d’évacuation d’urgence ou encore le signalement des sorties de secours, explique un communiqué du Conseil européen de la croisière (ECC) et de l’Association internationale des compagnies de croisière (Clia) publié à Paris.
« La mise en place d’éléments communs en matière de politique de rassemblement permettra à nos passagers d’être assurés de recevoir les mêmes consignes de sécurité partout, quel que soit le navire sur lequel ils embarquent pour leur croisière », assure Manfredi Lefebvre d’Ovidio, président de l’ECC, cité dans le communiqué.
Une information d’autant plus importante que « la clientèle des croisières a un haut taux de fidélisation, « qui dépasse les 30% sur les grands paquebots », explique à l’AFP Erminio Eschena, l’un des porte-parole de l’industrie de la croisière en Europe et directeur général de la compagnie MSC France.
La seconde mesure concerne la nationalité de chaque passager présent à bord. Une fois l’enregistrement fait, les listes des nationalités doivent être mises immédiatement à disposition des équipes en charge de la sécurité à bord « afin d’être plus efficaces », souligne M. Eschena qui se félicite du « volontarisme et de l’esprit de solidarité inédit » de l’industrie de la croisière en matière de sécurité.
Après l’accident du Costa Concordia qui a fait 32 morts mi-janvier, les armateurs ont diligenté un audit sur la sécurité des croisières. Un comité de quatre experts indépendants a été mis en place. Plusieurs mesures ont été adoptées pour la sécurité à bord concernant le plan de route, l’accès du personnel au poste de pilotage et le nombre de gilets de sauvetage, revu à la hausse. De même, les exercices d’évacuation et de rassemblement ont lieu désormais avant le départ du port.