Le port de commerce a actuellement une surface totale de 97 ha dont 44 ha disponibles, le reste étant déjà occupé, a précisé à l’AFP une porte-parole de PNA.
Environ 60 millions d’euros pourraient ainsi être investis par PNA pour une mise en service de l’extension espérée en 2016.
Le projet vise à répondre aux « sollicitations » des acteurs des EMR qui souhaitent développer leurs activités à Cherbourg, a précisé dans un communiqué le syndicat, qui regroupe le conseil régional de Basse-Normandie, le conseil général de la Manche et celui du Calvados.
Le raz Blanchard, à l’ouest de Cherbourg, et le raz de Barfleur, à l’est, font partie des trois zones privilégiées en France pour l’implantation des premières hydroliennes hexagonales.
L’Etat a en outre lancé en mars 2013 un second appel d’offres pour deux champs éoliens en mer en France.
« Les nouveaux terre-pleins seront principalement constitués par environ 4 millions de m3 de matériaux sableux et accessoirement rocheux. Ils permettront d’augmenter la capacité d’accueil des navires en approfondissant les chenaux d’accès au port », a ajouté PNA.
A l’issue de « l’enquête publique », un commissaire-enquêteur rendra un avis – consultatif – au préfet qui donnera le sien au gouvernement en vue d’un feu vert – ou non – au projet.
Cette « enquête publique » qui se déroule sur les communes de Cherbourg et Tourlaville, fait suite à une « concertation publique » à l’automne 2012 qui selon la Presse de la Manche n’avait « pas fait de vague ».