La peine, assortie de trois ans de liberté conditionnelle, a été annoncée mardi par un tribunal de Floride, où M. Clark réside. Le jeune homme avait plaidé coupable pour tous les chefs d’accusation afin de voir sa peine allégée.
Agé de 17 ans au moment des faits, il a été condamné au titre de la loi sur les jeunes délinquants en vigueur en Floride et purgera sa peine dans un établissement pénitentiaire pour mineurs.
Les sept mois et demi qu’il a déjà passés derrière les barreaux seront décomptés de la peine de prison de M. Clark.
Si ce dernier ne respecte pas sa liberté conditionnelle, il encourt un minimum de 10 ans de prison dans un établissement pour adultes.
« Il s’est emparé des comptes de célébrités, mais l’argent qu’il a volé appartenait à des gens normaux travaillant dur », a déclaré le procureur du comté de Hillsborough, Andrew Warren. « Graham Clark doit être tenu responsable pour ce crime et les autres escrocs en liberté doivent en connaître les conséquences. »
M. Warren a toutefois ajouté que « notre objectif, avec n’importe quel enfant, dès lors que c’est possible, est que ça lui serve de leçon sans que son avenir ne soit compromis ».
En juillet 2020, M. Clark et deux autres jeunes (Mason Sheppard et Nima Fazeli) avaient été inculpés suite au spectaculaire piratage d’une centaine de comptes Twitter, dont celui de Joe Biden, de Barack Obama, d’Elon Musk et de Bill Gates.
Un message demandant aux abonnés d’envoyer des bitcoins à une adresse internet s’était affiché sur les comptes de ces célébrités.
Selon l’enquête, l’arnaque aurait permis aux pirates d’empocher un total de 100.000 dollars.
Twitter avait alors expliqué que la cyberattaque avait ciblé une poignée de salariés via une opération de hameçonnage par téléphone afin d’obtenir leurs identifiants et d’accéder aux comptes piratés.
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