Mme Parly assistera au défilé militaire commémorant le soulèvement populaire qui débuta le 25 mars 1821 contre l’Empire ottoman. Quatre avions de combat français Rafale participeront au défilé aérien et une frégate française sera alors en escale au Pirée, selon le ministère des Armées.
Des représentants des pays ayant aidé à l’époque la Grèce assisteront également à la cérémonie, notamment le Premier ministre russe Mikhaïl Michoustine et le prince Charles, héritier de la couronne britannique, ainsi que son épouse Camilla.
A l’occasion de son déplacement, Mme Parly s’entretiendra également avec son homologue Nikos Panagiotopoulos.
Le partenariat militaire entre les deux pays s’est renforcé ces derniers mois, notamment en réaction aux explorations gazières de la Turquie et à ses démonstrations de force dans des eaux disputées avec la Grèce et Chypre.
La France a apporté un appui marqué à Athènes, qui a acheté en un temps record 18 avions Rafale, dont 12 d’occasion, à Paris. Les six premiers exemplaires doivent être livrés cet été.
La Grèce entend également renouveler une partie sa flotte. Elle veut pour cela acquérir quatre frégates neuves, disposer rapidement de deux autres d’occasion en attendant les neuves, et rénover quatre de ses frégates Hydra.
Au cours de son entretien avec M. Panagiotopoulos, Mme Parly « détaillera l’offre française », selon le ministère.
Outre la fourniture de quatre futures frégates de défense et d’intervention (FDI) et la rénovation des quatre Hydra, celle-ci comprend la cession à la Grèce de deux navires lancés au début des années 1990 que Paris s’apprête à retirer du service, les frégates Jean Bart et Latouche-Tréville, selon des sources proches du dossier.
Pour cet appel d’offres, Naval Group est opposé à l’américain Lockheed Martin, au néerlandais Damen et à l’allemand TKMS.
mra/tsq/sr