« Nous leur avons proposé de les aider et s’ils répondent favorablement, alors nous enverrons de l’aide », a déclaré le ministre turc des Transports et des Infrastructures Adil Karaismailoglu, cité par l’agence de presse étatique Anadolu.
« Notre navire (remorqueur) Nene Hatun fait partie des quelques engins au monde capables de mener à bien une opération d’une telle envergure (…) Nos équipes sont prêtes. Si une demande d’aide nous parvient, nous ferons le nécessaire », a-t-il ajouté.
Le canal de Suez est bloqué depuis mardi par un porte-conteneur long de 400 mètres et pesant 220.000 tonnes qui s’est immobilisé en travers de cette voie cruciale pour le transport maritime international.
Cet incident a entraîné des embouteillages massifs, avec des dizaines de navires bloqués aux deux extrémités et dans la zone d’attente située au milieu du canal, et d’importants retards dans les livraisons de pétrole et d’autres produits.
La société mandatée pour déloger le navire bloqué a prévenu que la reprise du trafic sur le canal pourrait prendre « des jours, voire des semaines ».
La proposition d’aide de la Turquie intervient au moment où Ankara s’efforce d’apaiser ses relations avec Le Caire, qui sont fortement tendues depuis le renversement en 2013 du président Mohamed Morsi, issu des Frères musulmans et soutenu par le dirigeant turc Recep Tayyip Erdogan.
« Nous n’avons pas encore reçu de réponse », a indiqué M. Karaismailoglu.