Ce groupement était le seul à répondre au cahier des charges de la Collectivité territoriale de Corse (CTC) pour cette DSP, après le rejet en juin par l’Assemblée de la candidature de Corsica Ferries. Cette compagnie concurrente n’était pas en mesure d’assurer toutes les liaisons entre les six ports corses et Marseille.
Au terme des débats qui se poursuivaient dans l’après-midi, aucun groupe ne devait voter contre le choix du groupement formé par la Société nationale Corse Méditérranée (SNCM), filiale de Veolia Environnement et de l’Etat (25%) et la Méridionale de navigation, filiale du groupe logistique Stef.
En juin, l’offre de la SNCM/Méridionale avait été estimée techniquement satisfaisante, mais trop chère (107 millions d’euros par an).
Cette offre a été depuis ramenée à 96 millions d’euros, soit 57,5 MEUR pour la SNCM et 38,5 MEUR pour la Méridionale.
Le vote de l’Assemblée devait intervenir en fin de journée.