Des centaines de militaires et une vingtaine de bateaux sont mobilisés depuis mercredi pour localiser le KRI Nanggala 402, un submersible vieux d’une quarantaine d’années, qui n’a pas répondu depuis une plongée au nord de l’île de Bali.
La marine avait estimé à 72 heures les réserves maximales d’oxygène dont disposait l’équipage en cas de panne d’électricité et ce délai a été franchi tôt vers 2H00 locales samedi matin, rendant leur survie improbable.
« Il n’y a pas encore de progrès. J’espère qu’on va le retrouver cette après-midi. Nous examinons toujours la zone », a indiqué Julius Widjojono, le porte-parole de la marine, à l’AFP.
La marine indonésienne dit avoir détecté jeudi soir un « objet » non identifié, fortement magnétique situé entre 50 et 100 mètres de profondeur, et cherche à le localiser plus précisement pour vérifier s’il s’agit du submersible.
Une vingtaine de vaisseaux de guerre indonésiens participent aux recherches, avec l’aide de l’Australie et des Etats-Unis.
Une nappe d’hydrocarbures repérée dans la zone où le submersible a plongé laisse craindre une possible rupture du réservoir, voire une dislocation du sous-marin, selon les experts.
Les autorités militaires avaient annoncé initialement que le submersible pouvait avoir coulé jusqu’à 700 mètres de fond, une profondeur bien plus importante que celle pour laquelle il a été conçu.
Le sous-marin de fabrication allemande avait demandé une autorisation de plonger dans le cadre d’exercices militaires comprenant le tir de torpilles, avant de disparaître.
Les Etats-Unis ont envoyé des troupes aéroportées tandis qu’un navire de la marine australienne est arrivé sur zone en attendant un deuxième.
Des renforts d’Inde et de Malaisie ainsi qu’un vaisseau singapourien spécialisé dans les secours aux sous-marins, le MV Swift Rescue, sont aussi attendus.