Cet assouplissement est dû au ralentissement de la circulation du virus en Europe, d’où viennent la plupart des navires, et à la montée en puissance de la vaccination, a spécifié le ministère des Transports dans un communiqué.
Il est lié également à la diminution des cas dans les régions où accostent la plupart des navires.
L’interdiction a été imposée mi-mars 2020 en Espagne, qui était avant la pandémie la deuxième destination en Europe pour les escales de navires de croisière, qui jouent un rôle important dans l’économie, selon le ministère.
En 2019, le secteur a contribué pour environ 2,8 milliards d’euros au PIB de l’Espagne, représentant quelque 50.000 emplois et 1,5 milliard d’euros de salaires, a déclaré le ministère, citant des chiffres de l’Association internationale des compagnies de croisière.
Avec près de 80.000 décès et plus de 3,6 millions de cas, l’Espagne a été durement frappée par la pandémie, mais le nombre de cas a considérablement ralenti à mesure que s’accélérait son programme de vaccination.