« La Maison Blanche est en contact direct avec le gouvernement russe sur cette question et transmet le message que les Etats qui font preuve de responsabilité ne doivent pas héberger d’auteurs de rançongiciel », a aussi indiqué Karine Jean-Pierre.
Un rançongiciel ou « ransomware » est un procédé qui exploite des failles de sécurité pour bloquer des systèmes informatiques et exiger une rançon pour les débloquer.
C’est une attaque de ce type qui avait visé début mai l’opérateur d’un immense oléoduc américain, Colonial Pipeline, et conduit à d’importants problèmes d’approvisionnement en essence dans le sud-est des Etats-Unis pendant plusieurs jours.
« La Maison Blanche a offert son aide à JBS, et notre équipe ainsi que le ministère de l’Agriculture ont parlé à leurs dirigeants à plusieurs reprises », a aussi indiqué Mme Jean-Pierre.
L’attaque visant la filiale américaine de JBS, un groupe brésilien, a été rendue publique lundi.
Elle a paralysé les activités des sites de JBS en Australie lundi et conduit à la suspension de certaines lignes de production ou de sites entiers aux Etats-Unis et au Canada mardi.
Tous les systèmes affectés par l’attaque informatique ont été arrêtés et les serveurs assurant les sauvegardes n’ont pas été affectés, avait précisé JBS USA lundi en indiquant avoir saisi les autorités.
Le groupe avait alors aussi averti que des transactions avec ses clients et fournisseurs pourraient être « ralenties ».
JBS USA n’avait pas dans l’immédiat répondu aux sollicitations de l’AFP mardi.
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