Accompagné de la ministre des Armées Florence Parly, le chef du gouvernement a réaffirmé aussi « l’ambition que la France occupe la première place dans le grand siècle maritime qui s’ouvre devant nous », évoquant ces « nouveaux enjeux comme la territorialisation de la mer et des fonds sous-marins ».
« La France est là », a insisté M. Castex, venu à la rencontre de l’équipage du Charles-de-Gaulle, au lendemain de la fin de la mission Clémenceau 21 qui a conduit le bâtiment en Méditerranée Orientale puis en mer Rouge et dans le Golfe Arabo-Persique, dans le cadre de l’opération Chammal, le volet français de l’opération internationale antijihadiste Inherent Resolve en Irak et en Syrie.
« Elle s’engage pour la paix, rien ne pourra la faire taire, et si quelque puissance égarée était tentée de s’en prendre à ses intérêts vitaux, qu’elle sache qu’elle devra en payer le prix », a poursuivi le chef du gouvernement, devant quelque 300 marins réunis dans le grand hangar du navire.
Revenant sur la loi de programmation militaire de 2018, M. Castex a estimé qu’elle était notamment « inédite par son ambition », avec un budget militaire qui sera en moyenne de 40 milliards d’euros par an entre 2019 et 2023, contre 32 milliards en moyenne de 2007 à 2015.
« Cet effort était nécessaire et nous le poursuivrons », a affirmé le Premier ministre, précisant qu’il viendrait présenter devant l’Assemblée nationale et le Sénat, les 22 et 23 juin, la façon dont cette loi est et sera mise en oeuvre, « dans un contexte évolutif, (..) avec des mouvements terroristes reconfigurés et des nouvelles technologies qui émergent ».
A bord du Charles-de-Gaulle, Jean Castex a également assisté samedi aux qualifications à l’appontage et au catapultage de plusieurs jeunes pilotes de l’aéronavale.