« L’appel à projets pour les fermes d’hydroliennes sera lancé dans une semaine », a déclaré le président de la République, dans son discours d’ouverture de la deuxième conférence environnementale.
Un tel appel à projets est attendu avec impatience par les professionnels des énergies marines renouvelables (EMR).
Il doit donner un coup d’accélérateur à ces énergies encore embryonnaires en France (elles incluent les hydroliennes, les éoliennes marines fixes et flottantes, et d’autres technologies encore moins matures comme l’énergie thermique des mers), alors que le pays dispose d’un gros potentiel en la matière.
Un rapport avait recommandé en mai de lancer au cours du troisième trimestre 2013 un tel appel à manifestation d’intérêt (AMI) pour construire des fermes pilote, de petite taille, dans trois zones propices: le raz Blanchard et le raz Barfleur, au large du Cotentin, ainsi que le passage du Fromveur, au large du Finistère.
L’ancienne ministre de l’Ecologie Delphine Batho avait soutenu cette proposition et promis un lancement de cet « AMI » avant la fin du premier semestre, une échéance qui a ensuite été repoussée à après la rentrée.
Outre ces parcs pilote, le rapport avait suggéré de lancer un grand d’appel d’offres pour des parcs commerciaux d’ici 2016, ce que le gouvernement avait également soutenu.
La France est le pays d’Europe disposant du deuxième plus grand potentiel dans l’énergie hydrolienne, derrière le Royaume-Uni. Plusieurs grands groupes industriels tricolores (DCNS, Alstom, EDF, GDF Suez…) se sont positionnés sur le créneau, qui a jusque-là plutôt été développé par des entreprises britanniques ou irlandaises.