« Les préoccupations de la partie américaine sur une militarisation n’ont aucun fondement », a-t-il dit à la presse à la fin de sa rencontre avec Joe Biden, affirmant être persuadé au contraire que « nous devons coopérer ».
Selon le président russe, la Russie ne fait « rien de nouveau » dans la région mais répare seulement « des infrastructures détruites » après la chute de l’URSS.
M. Poutine a fait de la région arctique une priorité stratégique et a ordonné des investissements massifs dans l’infrastructure militaire et l’extraction minière, ce qui a conduit à des tensions avec d’autres pays de la région.
Il a assuré mercredi que la Russie avait l’intention « de respecter pleinement les normes juridiques internationales » dans l’Arctique.
Le changement climatique rendant l’Arctique plus accessible, la concurrence pour les ressources naturelles de la région ou ses voies de navigation s’est intensifiée, notamment entre les États-Unis et la Russie, mais aussi la Chine.
Moscou y a renforcé sa présence militaire, rouvrant et modernisant plusieurs bases abandonnées depuis la fin de l’époque soviétique et déployant son dernier système de défense anti-aérienne, le S-400.
La Russie est notamment intéressée par l’exploitation de la route maritime du nord-est, qui longe la Russie par le nord et est de plus en plus accessible à mesure que les périodes où la région est totalement prise dans les glaces raccourcit.
« Nous sommes prêts à aider toutes les entreprises dans le développement de la route maritime du Nord », a précisé M. Poutine.