Le lieu de l’accident –dont la Marine avait assuré qu’il n’était pas dû « à une quelconque activité hostile »– « a été fouillé à de multiples reprises par différents navires et des moyens aériens », mais aucun signe des deux disparus n’a été relevé, explique l’US Navy dans un communiqué.
« Etant donné le temps écoulé depuis l’accident, la possibilité que les membres d’équipage aient survécu est infime », ajoute-t-elle.
Les trois autres membres d’équipage, récupérés dimanche, étaient toujours dans un état stable.
L’hélicoptère MH-60 Nighthawk s’était écrasé après avoir atterri sur le pont du destroyer lance-missile USS Williams P. Lawrence, un des quatres navires d’escorte du porte-avions Nimitz.
Le Nimitz, qui emporte près de 80 avions et hélicoptères, et son escorte venaient de terminer un déploiement de plusieurs mois dans la région du Golfe et amorçaient leur retour vers la côte ouest américaine quand il ont été redéployés fin août en mer Rouge en raison de la crise syrienne.
Les trois destroyers et le croiseur d’escorte du Nimitz emportent chacun des dizaines de missiles de croisière Tomahawk, susceptibles d’être utilisés en cas de frappes contre le régime de Bachar al-Assad.